Sandra Städeli vit et travaille entre Paris et le Perche.

Portée depuis toujours par le monde de l’image, elle suit tout d’abord un parcours de scénariste et de réalisatrice en fictions et documentaires.

Elle participe également à la co-écriture de scénarios avec plusieurs réalisateurs dont les films sont soutenus par le CNC (Centre National du Cinéma et de l’Image Animée).

Après une formation aux Gobelins, Ecole de l’Image (Paris), elle complète aujourd’hui ce parcours cinématographique avec la photographie.

En 2017 et 2018, elle expose deux séries issues de son travail photographique sur la recherche des espaces vides, des moments de silence de deux villes grouillantes et bruyantes, New York et Hong Kong. 
Deux séries où la solitude urbaines des architectures, des espaces et des volumes vient mettre en lumière un monde aux fragiles contours.
Après avoir participé au work-shop de Paulo Nozolino aux Rencontres d’Arles, son approche photographique change, la lumière se fait plus sombre et devient l’élément essentiel de ses images. Elle y expose sa série « Mes Moires » issue de ce travail.
Son travail s’attache alors à explorer cette frontière entre l’ombre et la lumière, cet espace intemporel qui en délimite les formes, ce temps qui oscille entre apparition et disparition. Un temps photographique qu’elle rapproche de la psychanalyse : « La photographie est à la bordure entre passé et présent, entre le superficiel et le profond, le manifeste et le latent(…). Elle participe des rapports singuliers de la lumière et de l’obscurité, de la surface et de la profondeur » Jean-Jacques Barreau in Psychanalyse et Photographie / Ed Campagne Première