OLIVIER MILON

Travaux

A propos

Olivier Milon photographe.

Longtemps ce ne fut qu’un rêve secret,  depuis son premier appareil photo reçu vers 14 ans, rêve mis de côté pour parfaire des études dans le notariat qui ne l’enthousiasmait guère mais rassuraient la famille. Une première rébellion l’emmène au milieu de la nature qu’il parcourt depuis l’enfance pour élever des moutons, un temps qui lui permet aussi d’observer ; puis il fonde une famille et se tourne vers le conseil en gestion de patrimoine. Mais il s’y sent enfermé, au propre et au figuré ! 

L’image, les images sont toujours là, son regard sur chaque chose l’emmène vers la photographie, qu’il pratique surtout lors de voyages à l’étranger, saisissant sur le vif des scènes de vie. Il s’essaie aussi à la peinture abstraite, cherche comment obtenir le rendu de son ressenti, repense à ce peintre espagnol qui l’a inspiré, Fermin Aguayo, fondateur d’un groupe d’artistes dans les années 40, qui revendiquait l’abstraction comme mode d’expression.

Olivier est un créatif qui a longtemps tourné autour de son envie profonde, travaillant un temps en qualité d’associé d’une agence d’édition publicitaire, puis dans la création d’objets publicitaires , peu après son arrivée dans le Perche il y a 16 ans (Les T.Shirts du Perche c’était lui). Et dans son village, il participe activement à la rénovation d’un lieu culturel rural, Le Moulin Blanchard,

La belle nature du Perche, les bois, vont le remettre sur le chemin artistique pur et s’il revient un moment à la peinture abstraite en expérimentant une technique de glacis (les vitres de sa cuisine s’en souviennent) il va finalement l’appliquer à ses photos, superposant des pléxis en les peignant avec ses glacis. Le numérique devient évident pour ajuster ce coup de pinceau trouvé.

Olivier a exposé avec d’autres artistes il y a une vingtaine d’années, mais c’est sa première exposition en solo, dans ce Perche qu’il aime tant et dont il parcourt les forêts.

Le thème de l’exposition « Chromatrees », combine ce moyen particulier qu’il a trouvé pour révéler l’âme de ces arbres, ses coups de pinceau sur le glacis mettent à jour des chromies que l’on ne peut pas voir à l’oeil nu, le réel s’efface pour ne montrer que l’âme première et essentielle du sujet.

Texte : DC

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